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La Cac teste la collecte tirée

Jean-Marc Schacherer, directeur de la Cac, lors de l’AG du 10 décembre à Colmar : « La collecte tirée doit éviter les ruptures de charge. » © C. REIBEL

La Cac, dans le Haut-Rhin, a expérimenté cet automne une nouvelle organisation d’enlèvement de la récolte du maïs au champ. Elle en attend une simplification de ses flux, donc une économie de coûts.

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L’assemblée générale 2018 avait annoncé les ambitions de la coopérative haut-rhinoise. Celle du 10 décembre a précisé des pistes pour « créer de la valeur » et la ramener aux adhérents. La principale a été l’essai de « collecte tirée » qui vise à réguler les flux de récolte et l’approvisionnement de ses séchoirs. L’essai a porté sur un bassin de 150 ha et environ 2 500 t de marchandise à Fislis, au sud de Mulhouse.

Des économies qui profiteront aux adhérents

Pareille organisation implique une coordination parfaite entre les protagonistes géolocalisés d’un chantier (chauffeurs, réception silo) pour charger sans attente via transbordeur des semi-remorques en bord de champ, avant de les diriger vers le séchoir disposant de la capacité de séchage nécessaire. « Le but est d’éviter les ruptures de charges en parcourant moins de kilomètres et en lissant l’activité des séchoirs », explique Jean-Marc Schacherer, DG de la Cac.

« Les économies permises profiteront à nos adhérents », a renchéri Jean-Michel Habig, président de la Cac, en citant également l’apport que représentera ECU. La société de vente de céréales, commune à la coopérative alsacienne et à sa consœur allemande ZG, est opérationnelle depuis le 1er septembre 2019. L’exercice 2018-2019 a dégagé un résultat de 922 000 € pour 133 M€ (+ 16 M€) de chiffre d’affaires. Le CA consolidé s’élève à 171 M€ (+ 17 M€). Au total, 803 000 € ont été redistribués aux adhérents.

Christophe Reibel

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